Quelle est la première chose que vous cherchez dans la carte d’un restaurant japonais vous ?
Moi c’est le bo bun !
Ca ne présage pas que je le prenne mais, comme un réflexe, je regarde toujours s’il y a un au menu.
Je pense que je fais ça pour me torturer en fait.
Pour que j’ai encore plus de difficultés à choisir ce que je vais bien pouvoir manger de bon.
Avoir un bo bun à la carte ça rend les choses bien plus difficiles pour opter pour un autre plat.
Enfin, si on est addict comme moi bien sûr.
Alors, je joue à ce petit jeu étrange systématiquement. Mais vraiment.
Et quand il n’y en a pas (oui ça arrive) bah je suis à la fois déçue et soulagée.
Je ne vais pas être « obligée » de choisir le bo bun au détriment d’autre chose que j’aurais pu avoir l’occasion de goûter.
Comment ça je suis tordue ? Mais naaaaan !
MY BO BUN OF MY LIFE
Donc si je vous dis que j’adore ce plat ce n’est du coup plus un scoop.
Ce qui l’a été en revanche pour moi c’est la facilité de réalisation.
Il s’avère que ce n’est pas compliqué du tout en fait ! (lumière oh lumière).
Ici, il s’agit d’avoir les bons ingrédients pour retrouver ce goût si particulier qui fait qu’on aime ce plat.
Et alors on s’exclame : Hé mais c’est dingue ça a le goût de bo bun dis donc !
Ca tombe bien puisque ça en est un !
Je voudrais bien mais impossible et peu raisonnable d’aller au restaurant tous les jours, pas plus que d’aller tous les jours dans un restaurant japonais.
Et puis, quand on est addict comme je le suis, il y a intérêt à être autonome 😉
C’est pour ça que j’ai décidé de me lancer. Désormais, dans ma vie, il y a My Bo Bun.
RETOURS D’EXPÉRIENCE : LE BO BUN, EASY OU PAS ?
On ne peut pas qualifier cette recette de difficile.
Par contre elle demande un max d’organisation. Sinon cela peut vite tourner à la crise de nerfs ou pire encore à une cuisine qui ressemble à une ville après un bombardement.
Dans les tuyaux « gagne du temps sur ta life », il y a la possibilité d’utiliser des nems prêts à dorer. C’est l’option que je vous propose par ici mais vous pouvez tout à fait faire vos propres nems. Pas très compliqué non plus. Autre option encore, la meilleure, qui consiste à faire ses nems maison à l’avance et les congeler pour les sortir quand vous avez une envie irrépressible de bo bun.
A part cela, une micro vigilance sur la cuisson des vermicelles de riz. Toujours bien expliqué sur le paquet mais c’est typiquement le genre de choses qu’on rate parce qu’on s’est auto-débordé(e) faute d’organisation.
Laissez le temps à la marinade de faire son job. Ca change juste tout niveau goût.
La recette ci-dessous est dans l’ordre d’exécution.
Mais bien sûr, vous faites comme vous voulez !
Bon voyage !!
PS : Dans la série des plats asiatiques qui déchirent on demande le Pad Thaï. Ca tombe bien, la recette est juste là !
LES 'TITES COURSES
500 g de vermicelles de riz
8 nems
Émincé de bœuf
½ concombre
2 carottes
Cœur de sucrine
Quelques feuilles de menthe
Quelques feuilles de basilic
Cacahuètes hachées
Oignons frits
Marinade du boeuf
400 g de bœuf type faux-filet ou onglet
1 oignon
2 gousses d’ail
2 cs de nuoc mam
1 cs de sauce soja sucrée
Le jus de citron vert
2 cc de miel
Poivre
Curry
Citronnelle
Sauce du Bo Bun
2 cs de sauce soja
4 cs de nuoc mam
2 cs de miel
3 cs de vinaigre de riz
Le jus d’un petit citron vert
3 cc d’huile de sésame
1 petit verre d’eau poivré
LET'S GO
Les marinades
Le bœuf : couper la viande en fines lamelles et mélanger avec l’ensemble des ingrédients.
Conserver la moitié de l’oignon émincé pour la cuisson.
Les carottes : couper en julienne et ajouter tous les ingrédients de la sauce bo bun
Le taillage
Couper le concombre en bâtonnets fins.
Hacher les cœurs de sucrine grossièrement.
Ciseler les herbes, la menthe.
Réserver le tout au frais.
Cuissons
Vermicelles : faire cuire comme indiqué sur le paquet.
Stopper la cuisson en passant les vermicelles sous l’eau froide.
Nems : Faire dorer dans un bain d’huile. Poser sur un papier absorbant. Réserver.
Bœuf :
Faire chauffer de l’huile dans une poêle. Faire dorer légèrement le ½ oignon restant puis ajouter le bœuf avec sa marinade. Laisser cuire à feu vif en remuant jusqu’à évaporation d’une bonne partie de la marinade.
Dressage
Répartir les vermicelles dans plusieurs bols.
Egoutter les carottes et utiliser de la marinade pour arroser un peu les vermicelles.
Ajouter les carottes égouttées dans les bols, le concombre, les nems coupés en 2 ou 3 selon leur taille et enfin le bœuf.
Ajouter en finish quelques cacahuètes grillées et hachées, de l’oignon frit à discrétion et enfin les herbes.